La chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs
Son architecture
Une
porte à linteau bombé, surmonté d'un motif circulaire, donne accès
à la chapelle tandis qu'une lumière parcimonieuse pénètre par deux
petites fenêtres rectangulaires percées dans les murs gouttereaux.
De
plan rectangulaire, l'édifice est couvert d'une simple toiture
d'ardoises. Une voûte surbaissée couvre l'intérieur.
La statue de la Vierge qu'abritait le sanctuaire a été dérobée il y a
plusieurs années.
Depuis
sa restauration en 1983, l'accès se fait par une porte contemporraine
en fer forgé et bois bien adaptée au style du bâtiment. Quelques années
plus tard, il était question de construire une cabine électrique non
loin de là, ce qui aurait été peu élégant. Afin de ne pas
disperser le mobilier public, il a été décidé d'annexer cette
cabine dans le prolongement du bâtiment de la chapelle à la manière
des fours annexés aux logis traditionnels.
Son histoire
Si
nous ne pouvons dater exactement la chapelle, nous pouvons, par contre
affirmer que son emplacement est vieux de plusieurs siècles car dans
la coutume de Nobressart écrite en 1656, la communauté villageoise
prend la chapelle comme un repère pour délimiter certains passages
et chemins locaux.
Depuis
lors, cette chapelle a été détruite puis reconstruite. Lors de
travaux de restauration dans les années 80, on a mis à jour
d'anciennes pierres qui étaient probablement les restes de la chapelle
primitive.
Grâce
à des collectes, à des dons privés mais aussi grâce à une
participation du Club des Jeunes et du Conseil de fabrique, la
restauration de la chapelle commence en 1983. Une équipe d'une douzaine
de bénévoles se met au travail sous les conseils de l'Assistance
architecturale et urbanistique de la Fondation rurale de Wallonie.
Le
nouvel édifice est béni par Mgr Musty le dimanche 24 juillet 1984,
jour de la fête du village et de la célébration des confirmations.
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